L’application
de la réforme du lycée appelée réforme Chatel en référence au ministre de
l’éducation qui l’a instauré, débouche cette année sur une nouveauté pour les
bacheliers : 4 épreuves orales en langues vivantes réparties comme
suit : deux épreuves pour la première langue, et deux pour la deuxième.
La réforme
Chatel ajoute aussi une cinquième épreuve obligatoire pour les élèves ayant
choisi l’option de spécialité, qui se déroulera, elle aussi, au sein de
l’établissement.
La
particularité est que les élèves seront évalués par leurs propres professeurs,
une décision qui ne fait pas l’unanimité surtout au sein du syndicat des
enseignants du second degré.
En effet, on
déplore la position inconfortable dans laquelle risquent de se trouver les
professeurs lorsqu’ils noteront ces épreuves orales, et on se pose des
questions quant à l’égalité devant l’examen.
Le syndicat
déplore en outre la disparité des épreuves qui se déroulent à partir du mois de
Février jusqu’au mois de Mai, et le manque de directives claires et de soutien
matériel.
Si Vincent
Peillon, l’actuel ministre de l’Education Nationale semble si préoccupé par la
réforme des rythmes scolaires et l’adoption de la semaine de quatre jours et
demi, il ne semble pas porter le même intérêt à la réforme Chatel, alors qu’on
est en droit d’espérer une éventuelle réorganisation du bac, une modification
de ladite réforme ou la prise en compte du contrôle continu dans le calcul de
la moyenne finale de l’examen de baccalauréat.
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